Prélude au Fer[Zorro,Ryôku]

Je me trouvais à présent coltiné avec un coéquipier de la pire espèce. Il disait être un puissant Chuunin. Mon machin ouais ! On avait eu la mission, ensemble, d'aller au Mont Ryuu, une montagne pas trés loin de Kumo, car, les rapports expliquaient que d'étranges méfaits s'y produisaient.

Nous étions à présent sur un pont, menant à une vaste forêt, qui elle-même, menait à la montagne Ryuu. Je sentais des présences un peu partout. Le Chuunin, Hisawi, se cramponait derrière moi, me tirant le pull, j'allais craquer et le décapiter, mais c'était un peu trop méchant. On avancait dans cette vaste forêt. Au centre de la forêt, j'arrêta de marcher, des gens nous surveillaient. Quelques instants aprés, une dizaine d'homme arrivèrent alors, je me tins prêt à dégainer mes sabres. Hisawi prit son Lance-Pierre, il ne connaissait aucune technique ninja à part la subsitution. Il lancait, à part ca, des billes explosives. On m'avait dit qu'il avait été passé, rien par caprice, de simple civil à Chuunin, car son père était un des seigneurs du Pays de la Foudre.

Les 10 étrangers avaient, à eux 10, des armes blanches. Ils foncèrent alors en même temps sur moi, Hisawi escalada rapidement un arbre pour s'y réfugier. Mes sabres commencèrent à se pencher, mon aura était tel une bête. Je souffla alors doucement:

"Santoryou: Dragon Slash!!!"

Un énorme tourbillon dévasta soudainement tout le terrain, même l'arbre ou se tenait Hisawi, qui tomba alors, en se cognant. Tous les ennemis étaient à terre. Lui, se contenta de se relever, marcha rapidement vers moi, et me prit par le col de mon pull:

"Ca va pas toi, tu m'as fait saigner ! Fait gaffe ou je dis à mon père d'envoyer une escouade à tes trousses !"

Cette fois-ci, je n'avais pas pu résister, j'avais tranché en deux Hisawi, il avait une longue coupure de sang sur tout son corps. Cette tête sans cervelle était assomé, je continua seul mon chemin, tout en réalisant que le crime que je venais de commetre allait faire de moi un véritable déserteur. Je continuais toujours mon chemin et arrivait à présent dans la montagne de Ryuu, qui signifiait "Dragon". Là encore, je sentais une présence, et, sans me retourner, souffla alors et dit sèchement:

"Qui t'es ? Tu veux finir comme le gars que j'ai abattu là-bas ?"

Le Soleil a son apogée, au milieu d'un ciel d'un bleu clair comme rarement nous en voyons, des arbres ~ surement du bambou ~ de tous les cotés mais surtout, une silhouette ; un homme a la chevelure violette et une long sabre Muramasa a la main. Tantôt adossé a un tronc, la seconde suivante, debout, son sabre remplit de sang. Effectivement, les lieux étaient infestés de déserteurs et de parasites en tout genre. Mais lui, ce valeureux et puissant samurai, quelle identité pouvait-il de permettre de posséder ? Ryoku Ikeda, dernier fils des Ikeda. Son aura combative qui n'était pas la il y a deux secondes de cela était maintenant impressionnante, prouvant qu'il venait de combattre. Mais son regard doux et calme orienté vers l'astre céleste semblait chercher quelque chose. Quoi ?

C'est alors que d'un geste délicat de la main, il rangea son sabre dans le fourreau de bandages attaché a la ceinture de son jean et entreprit une douce marche a travers la foret. Ses mains dans les poches, il admirait le paysage qui l'entourait et ne se souciait pas des nombreux ennemis alentours. Il progressa comme cela dans la foret sur plusieurs centaines de mètres avant de sentir une aura extrêmement forte. Sans plus attendre, il accéléra le pas - tout en restant calme - et se retrouva derrière un imposant shinobi du village de Kumo. Ce dernier nettoyait alors son sabre immaculé d'un sang pur. Il n'était plus sur ses gardes mais repéra quand même Ryoku et lui prononça ces quelques mots d'un ton grave et violent : "Qui t'es ? Tu veux finir comme le gars que j'ai abattu là-bas ?". Son interlocuteur ne répondit pas et chargea, sabre en avant. Un tintement résonna alors a travers les troncs : Zorro venait d'arrêter le coup alors que son "adversaire" avait agit en toute discrétion. Le jeune Ikeda recula alors pour se trouver a quelques centimètres de son assaillant ~ n'etait-ce pas plutot lui, l'assaillant ? ~.

<< Ces sabres, ceux que tu as la, tu les manies avec une telle agilité. Je me demande qui fut ton maitre d'armes. Muramasa ? Non, tu n'es pas du clan Ikeda. Alors c'est Hijari. Je me trompe ? >>

Avant de recevoir quelconque réponse, il sourit et rengaina son sabre.

<< Ton maniement du katana est excellent. Rejoins ma tribu d'élite au village du dragon. >>

Il lui tendit alors la main, comme pour lui prouver un total engagement.

Cet homme là avait osé m'attaquer. Mais, j'avais bloqué son coup de sabre trés facilement. Il m'intéressait, son sabre, j'avais une certaine envie, en moi, de le voler. Il me proposa alors de rejoindre sa tribu, mais avant, me demanda si j'étais du clan Hijari. C'était en effet le nom de mon maître décedé, comment pouvait-il ainsi le connaître ? C'était une des seules personnes, qui, actuellement, connaissait ce bonhomme là.

Il me proposa de rejoindre sa tribu d'élite. Je me demandais si j'allais refuser, ou alors, accepter. Déjà, il serait mon chef. Chose que je n'accepterais guère. Soudain, de ma manche, s'infiltra cette petite souris, Scratch. Elle me souffla à l'oreille, qu'il fallait me méfier de ce bonhomme là. Je lui répondit qu'il n'y avait aucune inquiétude à avoir. Je m'avança devant cet homme-là, et lui répondit séchement:

"Jusqu'à maintenant, je ne connaissais aucune personne capable de connaître mon senpai, Hijari-sensei. Mais là, ca m'a fait un choc. J'accepte donc, de te rejoindre, Ryôku Ikeda, si je ne m'abuse."

Le vent siffla pendant quelques secondes après le discours du samurai souriant qui attendait toujours un réponse. Le regard de l'autre homme se posa immédiatement sur son sabre Muramasa reflétant les rayons du Soleil qui filtraient entre les troncs de bambous. Et lorsque que le nom d'Hijari fut prononcé, cet homme aux cheveux verts et a l'imposante allure se raidit et parut étonné. Surement, se demandait-il comment une personne autre que lui pouvait connaitre le nom de son défunt maitre. Pourtant, des échos de villageois auraient dus parvenir a ces oreilles. Des échos propageant des rumeurs. Des rumeurs qui vantaient les louanges d'un puissant samurai qui ne combattait que pour sa survie, qui ne vivait que pour se battre. Mais cela ne semblait pas être le cas pour ce Zorro. C'est a ce moment, alors que son étonnement finissait par se relâcher qu'une chose fit mine de se déplacer sous une manche de kimono. Commençant son parcours au niveau du poignet, elle atteignit le coude, puis ressortit une fois arrivée a l'épaule. C'était... une souris ! D'une petite voix aigu et stridente, elle murmura quelques mots a l'oreille de son maitre qui, étrangement, accepta l'offre de Ryoku.

Ce dernier plissa alors le plus son visage pour afficher un contentement totale. Sans aucun doute, le Rononoa était sa toute première recrue. Mais dans quel but venait-il de le recruter ? Il se mit a son niveau et entreprit une lente marche a travers le bois durant laquelle il lui présenta son passé et ses desseins actuels. Il finit comme ceci :

<< Il y a six ans de cela, j'ai quitté mon peuple qui venait tout juste de perdre mon maitre d'armes, Muramasa-sama. Sans lui, je n'avais plus aucune raison de vivre. Plusieurs mois durant, je vagabondai dans les alentours des villages shinobi sans but précis puis une idée me vint : fonder mon propre empire. Et oui. Sans hiérarchie, aucun être humain ne peut vivre convenablement. Comme tous les autres êtres vivants, d'ailleurs. Alors je cherchai un terrain non exploité, le plus vaste possible qui soit, pour créer un village habitable. Le mont Ryuu fut comme ma terre promise et la, j'y trouvai toutes les ressources nécessaires et ce qui devait être un bourg de 100 a 200 villageois devint alors un village fortifié de plusieurs milliers d'habitants. Au début, en étant chef, le peuple et moi même, nous vécûmes avec ce que la nature nous offrait mais très vite, nous remarquâmes que sans argent, nous ne pouvions vivre convenablement. C'est pourquoi nous sommes maintenant un village de mercenaires chasseurs de primes. (Il prit une petite respiration de passionné et continua) Nous faisons appel aux villages voisins pour avoir des têtes a tuer en échange de monnaies ou d'autres services. Et la, je cherche actuellement un groupe de samurai d'élite qui sera en quelque sorte mon "bras droit". Ce groupe sera constitué des plus forts ninjas et samurai du continent. Tu en fais partie. Tu es le seul pour le moment et je compte sur toi pour te trouver de dignes compagnons d'armes. >>

Les dires de Ryôku ne cessaient, en quelque sorte, d'impressioner Zorro, qui l'écoutait attentivement. Scratch, pour la première fois, n'avait même pas bougé, il était calme et écoutait tranquillement le récit de l'Ikeda. Ce dernier convoitait des choses, et son rêve, irréalisable, semblait réalisable, lorsqu'on y réfléchissait un peu plus. Zorro quand à lui, réfléchit alors. Etre Chasseur de Prime, c'était une chose pas mal du tout quand on y pensait, finalement. Surtout que ca allait bien avec Zorro, que ce soit le mentale ou le physique.

Ce dernier d'ailleurs, comtempla la montagne Ryuu, ca ressemblait à la Vallée de la Fin. Zorro et Ryôku étaient sur une colline et pouvaient voir toute la zone. Il y avait une sorte d'énorme rivière, avec une cascade au loin. D'un côté de la cascade se trouvaient des tentes, des maisons de toute sorte, ect...De l'autre côté se trouvaient des magasins, restaurants, et un peu plus loin, les bâtiment de l'administration. Zorro s'approcha alors, puis dit à Ryôku qu'il allait se construire son repaire, baptisé, le Repaire Roronoa.

Le Roronoa se laissa tomber à terre, enfin, il s'approcha de la colline, puis marcha encore, dans le vide, et se laissa tomber, debout dans l'air, on aurait crut qu'il souhaitait se suicider. Alors, au moment ou il allait tomber dans l'eau, il mit sa jambe sur un mur, pour se tenir droit, ouvrit deux de ses trois sabres, puis dit, d'une douce voix, mais sèche:

"Calibre...120!!!"

Une puissante onde de choc se créea alors et fusa vers la montagne ou se trouvaient les tentes. Mais l'onde se dirigea alors plus bas, vers un rocher, hors des maisons, qui ne servait à rien, il servait de colline. Le lien entre la partie village et la colline se fendit en deux, et le rocher-colline tomba vers la mer, Zorro, qui avait toujours son pied sur un mur, prit de l'apier et se projeta jusqu'à retrouver le rocher. Il s'assit dessus, déposa Scratch, et lui dit de rester là pour le moment. La petite souris favorisait les milieux frais, et, si elle tombait à la mer, elle pouvait trés bien se débrouiller.

Zorro retourna auprés de son nouveau boss en prenant de l'appuis sur un autre mur. Il lui dit alors:

"Oi...Tu sembles partager les mêmes idéaux que moi...Chasseur de Prime, j'aime ca...Donc, je suis avec moi, capitaine..."